Le 1er mai, c’est UNE JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE qui trouve son origine dans une grève générale pour la journée de 8 heures en 1886 aux États Unis. (8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de repos). Par la suite, pour imposer cette journée, des travailleurs dans le monde entier l’ont payé de leur vie face à la répression patronale.
Le 1er mai c’est une journée internationale pour dénoncer les conditions de travail et de vie de la classe ouvrière. Dans le monde, des millions de travailleurs se soulèvent contre des conditions de vie devenues insupportables : en France, les gilets jaunes manifestent et bravent la répression depuis des mois. En Algérie et au Soudan, les manifestations populaires ont contraint des dictateurs à abdiquer et
la population n’entend pas en rester là.
CONTRE LA VORACITÉ DU PATRONAT
Depuis des années, le patronat appuyé par ses gouvernements successifs, s’acharne à réduire notre niveau de vie tout en augmentant notre charge de travail. La soif de profits de ce patronat et particulièrement les gros patrons, est un puits sans fond que nous devons combler en travaillant
toujours plus pour moins de pouvoir d’achat. Les salaires sont bloqués alors que le coût de la vie augmente, les retraites sont gelées. Le statut des fonctionnaires est remis en cause. Les agents territoriaux risquent de se retrouver sans salaire à cause de la situation financière de certaines
collectivités territoriales.
Nous subissons un chômage de masse qui frappe plus de la moitié des jeunes et des femmes. La précarité se généralise. Que nous soyons ou non salariés, nous n’échappons pas aux taxes et autres impôts : TVA, taxes sur les carburants, l’énergie….Cette masse d’argent que l’État collecte ou
économise sur notre dos va en grande partie engraisser encore le grand patronat qui n’en a pas besoin. Les aides publiques aux entreprises en France s’élèvent en 2018 à 200 milliards d’euros. C’est plus que le montant des aides sociales ! Les grosses entreprises en Guadeloupe, banane, commerce, hôtellerie, BTP, sont grassement subventionnées ainsi que certaines associations.
Le 1er mai, est l’occasion pour nous C.G.T.G, de faire un bilan et de dégager des perspectives. C’est aussi l’occasion de prouver notre force et notre détermination, notre potentiel à relever la tête tous ensemble face à l’injustice qui est le fond de cette société.
Tino Dambas est aussi un autre exemple typique d’un patronat de choc et revanchard. Cet individu s’est permis de licencier ou de sanctionner de 19 jours de mise à pied nos camarades sous prétexte qu’ils n’ont pas signé une fiche justifiant leur absence le 1er mai 2018. Oui, nous sommes au 21ème
siècle !
LES TRAVAILLEURS NE DÉSARMENT PAS
La longue grève de nos camarades de Promocash-Milénis dans le cadre de l’unité d’action à la base est l’exemple à suivre. Durant 81 jours, les grévistes ont tenu tête à l’un des patrons les plus coriaces.
Despointes et ses acolytes pensaient pouvoir mettre à genoux les grévistes. Mal lui en a pris ! La détermination des grévistes, la solidarité de toute la CGTG et plus largement celle de la population ont eu raison des DESPOINTES. C’est ce qui a obligé le Préfet à se positionner en qualité de médiateur facteur. C’est le Préfet qui faisait la navette entre la délégation des grévistes et les DESPOINTES. Cette grève a permis, à tous ceux qui en doutaient, de découvrir que DESPOINTES était bien le maître et le chef du Préfet. C’est ça leur dialogue social !
Plus récemment, nos camarades du SIAEAG ont dû s’y reprendre à deux reprises pour obtenir une augmentation substantielle de salaire pour tous les agents transférés sauf les cadres. Dans certaines
entreprises, les patrons ne paient ni les charges sociales, ni les salaires pendant plusieurs mois. Les licenciements se multiplient. Nos camarades de Diesel Export risquent d’être victimes de licenciement car la direction brandit la menace de fermeture. Nous saluons la lutte des jeunes travailleurs de Leader Price de Grand Camp. Fos pou yo !
Le gouvernement, au service du patronat, a décidé de nous mettre à genoux. La suppression des 30% d’abattement fiscal, l’application de la loi sur l’égalité réelle sont déjà en application contre les travailleurs et la population laborieuse, sans compter les ordonnances Macron. Les congés bonifiés, la bonification du tiers et les 40% de vie chère sont le collimateur du gouvernement tout comme l’allongement de la durée du travail et la révision des allocations chômage à la baisse.
LA SEULE RÉPONSE FACE À CES RÉGRESSIONS SOCIALES,
C’EST DE RENFORCER LA MOBILISATION ET LES LUTTES !
- Contre la répression ;
- Contre les licenciements et les suppressions de poste ;
- Pour le maintien du service public
- Pour le maintien des congés bonifiés, l’intégration des 40% de vie chère dans le salaire de base ;
- Pour une augmentation substantielle des salaires !
La CGTG appelle tous ceux qui sont victimes de cette société à manifester le Mercredi 1er Mai 2019.
RASSEMBLEMENT AUX ABYMES
8H30 DEVANT LE STADE MUNICIPAL
Pointe-à-Pitre, le 26 avril 2019