Simone GARIN, membre de la Commission Exécutive, du bureau, responsable du Centre Régional d’éducation Ouvrière, de la Commission Femme CGTG, rien ne se faisait sans son analyse. Femme dynamique, rigoureuse, joyeuse, intransigeante, simple, passionnée, elle répondait à tous les combats. Avec son chapeau, ses grands éclats de rire et son sourire, c’était une femme a mannèv. Elle était toujours à l’écoute. Avant toute chose, elle montait saluer les acteurs du secrétariat de la CGTG et mesurait la masse de travail qui était assuré par Claudine, Toussine, Marie Annette, José, Nicole et moi même. Nous formions une belle et grande famille.
Avec ses branchages de Sandragon et d’immortelle, elle décorait la confédération pour y mettre de la vie, de la fraîcheur et de la verdure.
Elle aimait nous demander notre avis sur la construction des textes de mobilisation. Toujours présente, elle s’imposait dans cet espace où les hommes étaient plus nombreux la commission exécutive. A cette époque, tous les militants et dirigeants étaient présents aux réunions. Chacun faisait son analyse, donnait son point de vue. Nous te remercions pour ce militantisme, cet engagement et cette solidarité que tu as su partager avec nous pendant toutes ces années. Sur la photo, aux côtés des sociologues Dani Bébèl, Gislère, Franck GARIN et Jacob Stéphane, le Directeur de la Tribune Ouvrière, tu animait le débat /du travail servil au travail salarial quel impact pour les travailleurs dans le cadre du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Une manifestation tournante que nous avons mené à travers la Guadeloupe /une page de notre histoire/.que ton âme repose en paix. Condoléances à ta famille et à la grande famille CGTG.