Depuis le mercredi 12 octobre, les salariés de DATEX qui fournissent le repas à certains établissements de Guadeloupe, correspondant à 4100 couverts, sont entrés en grève pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et réclamer des augmentations de salaire.
Les appareils de cuisine en panne ou défectueux depuis de nombreux mois, entrainent des retards considérables de livraison. Les chauffeurs mettent leur vie en danger pour limiter ces retards.
Tous les salariés, des cuisiniers aux chauffeurs en passant par les employés des réfectoires et administratifs, sont soumis à un stress permanent. Leur santé se dégrade. Les travailleurs de nuit effectuent 14 heures de travail d’affilée depuis déjà plus de deux semaines, et subissent le manque de repos et de sommeil. Ils risquent à tout moment un accident sur la route.
TROP C’EST TROP ! LES TRAVAILLEURS DISENT STOP !
De plus, les salaires sont très bas, permettant tout juste de survivre. Face à l’augmentation du coût de la vie, ils n’en peuvent plus. Le manque de reconnaissance du travail et des efforts fournis depuis des années est à l’origine de cette exaspération. Le manque de personnel récurrent notamment au service froid ne permet pas de travailler dans les meilleures conditions.
Les salariés refusent de porter les torts de la direction et d’être pointés du doigt par les parents et les collectivités. Ils ne sont pas responsables des livraisons en retard, des comptes fournisseurs bloqués qui occasionnent des changements de menu à tout bout de champ sans avertissement, du manque de communication de la direction de DATEX vis-à-vis de ses clients !
La seule réponse à leur exaspération a été l’envoi d’un huissier arrogant le mercredi 5 et le jeudi 6 octobre.
SI NI LAJEN POU ISIÉ NI LAJEN POU TRAVAYÉ
DI ISIÉ LA VINN FÉ MANJÉ LA !
Le comité de grève soutenu par la CGTG